Baies

Baies.jpg

LES BAIES 

La saison des baies 2015 s’est, dans l’ensemble, déroulée normalement. Cependant, les conditions météorologiques de l’année avec la canicule de l’été ont posé différents problèmes à la production.

Au printemps, qui fut généralement doux, a succédé la canicule avec ses problèmes de sécheresse et de rayonnement solaire intense. Les baies sont effectivement les fruits qui ont le plus souffert des conditions de 2015.

Les surfaces allouées à la culture de ces baies connaissent quelques fluctuations.

 

En 2015, 1.49 ha de mûres (4.5 % de la surface nationale), 1.79 ha de groseilles rouges (7.4 % de la surface nationale) et 1.46 ha d’autres baies, dont 0.93 ha de cassis, sont enregistrés. Ces cultures requièrent des connaissances pointues et sont, donc, une affaire de spécialistes.

 

Sur le plan suisse, la récolte de mûres atteint 397 t contre 420 t en 2014. Le Valais en récolte 18 t. La récolte de groseilles à grappes s’établit à 265 t, soit 13 t de moins qu’en 2014. Le Valais en récolte 22 t. La demande demeure moyenne à bonne, tout au long de la saison. Les myrtilles ont atteint à nouveau un bon volume de production avec 410 t, en recul de 10.5 % par rapport à 2014. Enfin 16 t de cassis, dont 3.8 t en Valais, sont cueillies en 2015.

 

LES FRAISES

Fraises.jpg

La récolte commence le 4 mai, soit 2 jours plus tard qu’en 2014. L’étalement de la production, entre les régions, a à nouveau défavorisé le Valais qui s’est retrouvé en concurrence avec les autres régions de production.

La quantité des fraises valaisannes est inférieure de près de 20 % à 2014. A relever que les surfaces ont également baissé d’environ 9 %, soit une diminution de 4.3 ha. La vente est devenue difficile dès le 25 mai avec des volumes en stock relativement importants au début juin. La situation devient à nouveau normale à partir du 20 juin mais, le Valais a déjà commercialisé plus du 80 % de la récolte.

Sur le plan national, les quantités ont augmenté graduellement malgré quelques à-coups dus aux conditions météorologiques, en mai. Sur le plan national avec les températures que l’on a connu, les cultures de plein air ont mûri en même temps dans toutes les régions. La demande du commerce de détail n’a cependant pas suivi la courbe de production engendrant des difficultés de commercialisation et des pertes pour les producteurs et metteurs en marché. Quelques 7'326 t de fraises ont été  commercialisées jusqu’au début octobre, soit l’équivalent de 85 % de la récolte de 2014.

Le rendement économique par m2 est inférieur de près de 18.9 % par rapport à 2014. La baisse de productivité des cultures de 15.6 % est une des composantes mais le prix payé à la production  s’est effectivement aussi compressé.

 

LES FRAMBOISES

Les premières framboises ont été cueillies au début juin, légèrement plus tard qu’en 2014 mais avec une progression quasi identique.

Il reste cependant toujours difficile de déterminer le bon moment pour passer des barquettes de 125 g à celles de 250 g. Avec l’arrivée de la canicule, la chaleur et le rayonnement solaire soutenu ont mis à mal les cultures. Aussi, une partie des framboises cueillies ont donc pris directement le chemin de l’industrie. La quantité commercialisée, en 2015, de 1’355 t n’est que très légèrement inférieure sur le plan national par rapport aux 1’405 t de la récolte de 2014.

Au total, une quantité de 1’355.6 t a été commercialisée sur le plan national. Elle est inférieure de 3.5 % à la récolte record de 2014 avec 1’405 t de framboises commercialisées. Sur le plan valaisan, la récolte se chiffre à 120 t soit un recul de 20 % par rapport à 2014. Ce recul provient en partie de la réduction des surfaces de 9.8 %.